Avez-vous le profil de l’intrapreneur ?

Avez-vous le profil de l'intrapreneur ?

Vous rêvez de devenir votre propre patron, mais hésitez à vous lancer par peur des risques que comporte l’entrepreneuriat ? Il existe une solution intermédiaire : devenir intrapreneur. Voici cinq questions qui vous aideront à déterminer si ce rôle est pour vous.

Bien que popularisé ces dernières années par les grandes entreprises qui l’encouragent, telles Google et Facebook, le concept d’« intrapreneur » ne date pas d’hier. C’est l’entrepreneur américain Gifford Pinchot III qui l’a d’abord défini, dans son livre Intrapreneuring: Why You Don’t Have to Leave the Corporation to Become an Entrepreneur, publié en 1985. Le terme désigne un travailleur qui se comporte comme un entrepreneur, mais qui met son esprit d’entreprise au service de l’organisation qui l’emploie. Avez-vous la fibre intrapreneuriale ?

  1. Qu’est-ce qui vous motive à vous rendre au boulot chaque matin ?

Si vos premiers éléments de réponse tournent autour de l’argent et de vos longues vacances annuelles, l’intrapreneuriat n’est probablement pas pour vous. Ce sont plutôt le développement de nouveaux projets, la recherche de moyens d’améliorer les processus, les résultats de l’entreprise qui vous emploie et la perspective de développer de nouvelles compétences qui vous tirent du lit chaque matin ? Voilà une mentalité d’intrapreneur.

  1. Quelle est votre attitude à l’égard du changement ?

L’intrapreneur ne se contente pas de tolérer le changement ; il le recherche. Il se sent à l’étroit dans la routine et préfère de loin explorer, tester, optimiser. Et il n’hésite pas à modifier son projet en cours de route pour augmenter ses chances de succès. Si, au contraire, vous avez besoin du côté rassurant de la routine et que vous mettez du temps à vous adapter aux changements, l’intrapreneuriat risque de ne guère vous satisfaire.

  1. Comment réagissez-vous aux problèmes et à l’échec ?

Pour l’intrapreneur, la « recherche de nouveaux défis » n’est pas un simple euphémisme qu’on affiche sur LinkedIn. Il voit les problèmes et les irritants comme autant d’occasions d’exercer sa créativité afin d’améliorer les processus et les résultats. Comme l’entrepreneur, l’intrapreneur est aussi conscient que son projet pourrait se solder par un échec. Mais il ne se laisse pas freiner par cette perspective. Et s’il échoue, il se retrousse les manches et recommence.

  1. Savez-vous couver vos idées ?

« Couver », c’est-à-dire à la fois protéger et développer. Car avant de parler de son projet, l’intrapreneur peaufine son projet et cherche les moyens de le mettre en œuvre, tout en gardant un profil bas : pas question que d’autres s’emparent de son idée ou s’emploient à miner sa motivation ! Ce n’est qu’une fois qu’il aura élaboré un « plan d’affaires » solide et bien affûté ses arguments pour convaincre les dirigeants de la pertinence de son initiative que l’intrapreneur leur en fera part.

  1. Êtes-vous prêt à partager votre succès ?

S’il fait mieux de garder le silence sur son projet pour lui laisser le temps de mûrir, l’intrapreneur doit cependant faire preuve d’esprit d’équipe lorsque vient le temps de mettre son plan à exécution. Car il ne doit pas perdre de vue qu’il reste un employé. C’est donc à l’entreprise que l’idée devra profiter. Il lui faudra aussi faire des compromis pour mener le projet à terme… et bénéficier des ressources de l’entreprise pour le réaliser.

Vous croyez avoir le profil de l’entrepreneur ? À vous de jouer !

 

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